15 février 2012

Les Enfants du Prophète Mohammed (SAW)

Classé dans : Mohamed — Fouad Ahmed @ 8 h 46 min
Ibn Hishâm dit :
L’aîné de ses fils était Al-Kassem,
suivi d’Abdou Allah, et Ibrahim le dernier .
L’aînée de ses filles était Ruqayyah, suivie de Zaynab, puis d’Oum Kulthoum, enfin de Fatima.Ibn Ishâq dit :
En ce qui concerne Al-Kassem,d’Abdou Allah, et Ibrahim, ils décédèrent tous pendant la Jâhiliyyah alors que toutes ses filles connurent l’islam, l’embrassèrent et émigrèrent avec le Prophète Les Enfants du Prophète Mohammed (SAW) dans Mohamed salla1
 Toutes ses filles sont de Khadija Binte Khouwaïlide Al Qurachiya radia1 dans Mohamed.
Ainsi tous ses enfants sont de Khadija
radia1 sauf Ibrahim dont la mère est Maria la copte et il n’a pas eu d’enfants de ses autres épouses.
Les Fils du Prophète Mohammed Salla

El Kassem radia

Abdou Allah radia

Ibrahim radia

                    C’est par lui que le Prophète Mohammed salla est surnommé : on dit Abou El Kassem.
Sa mère est Khadija Binte Khouwaïlide Al Qurachiya
radia1

        Surnommé aussi  Attahar et Attayab. Sa mère est Khadija Binte Khouwaïlide Al Qurachiya radia1

     C’est le cadet de ses enfants.
Sa mère est Maria la copte
radia1

Les Nobles Filles du Prophète Mohammed Salla
Zaïnab radia1

Elle est née environ cinq ans après le mariage du Prophète salla et de Khadija radia il allait encore s’écouler une dizaine d’années avant la première Révélation. Elle fut mariée à son cousin, Abû al-’As ibn Rabî`, duquel elle eut deux enfants : une fille et un garçon.


Elle fut parmi les toutes premières à embrasser l’Islam dès le début de la Révélation, mais son mari refusa de se convertir. De ce fait, elle ne participa pas à l’émigration vers Médine et demeura à la Mecque avec ses enfants et son mari.


Lors de la bataille de Badr, son mari qui était parti combattre les musulmans dans le camp des Qurayshite, fut fait prisonnier. Zaïnab [qu'Allah soit satisfait d'elle], pour payer la rançon de son mari, envoya à Médine le collier qu’elle avait reçu de sa mère.
En reconnaissant ce bijou, le Prophète fut très ému et rendit la liberté au mari et le renvoya avec le collier à la Mecque. Cependant, le Prophète lui demanda, en retour, d’envoyer Zaïnab
radia à Médine, qui, comme musulmane, ne pouvait plus rester mariée avec lui, en vertu d’un verset qui avait été révélé entre temps et interdisait qu’une musulmane demeure l’épouse d’un mécréant.


Abû al-’As, en arrivant à la Mecque, respecta cet accord, malgré la peine des deux époux et envoya Zaïnab à Médine.
Cependant, un incident eu lieu au moment où elle sortait de la ville ; des chefs Quraysh envoyèrent des hommes à sa poursuite. Elle reçut une flèche qui la blessa et la fit tomber du chameau. Elle était enceinte et, sous l’effet du choc, elle avorta.
Abû Sufiyân intervint alors et dit : « Nous ne pouvons pas la laisser partir devant tout le monde, en plein jour. Qu’elle revienne et elle pourra ensuite partir secrètement. » Il fut fait ainsi, et elle partit quelques jours plus tard pour Médine.


Après un certain nombre d’autres évènements, Abû al-’As liquida ses affaires à la Mecque et vint rejoindre les musulmans à Médine après avoir, à son tour, embrassé l’islam. Le couple put alors reprendre la vie commune.


Une année plus tard, en l’an 8 de l’Hégire, Zaïnab [qu'Allah soit satisfait d'elle] tomba très malade et mourut, ce qui causa une grande peine à son père et son mari.


C’est le Prophète qui la déposa dans sa tombe et on sait qu’il invoqua Allah , lui demandant de lui épargner les tourments de la tombe, ce qui, nous rapporte-t-on, lui fut accordé. Abû al-`As survécut jusqu’au califat de Omar ibn Al-Khattab.

Roqayyah radia1

Deuxième fille du Prophète salla, elle est née environ huit années après le mariage de ses parents. Comme ses sœurs, elle reçut la meilleure éducation. Elle fut fiancée à l’un de ses cousins, fils d’un oncle du Prophète, Abû Lahab.
Ce dernier refusa d’embrasser l’islam, et fut même un grand ennemi des musulmans. Devant l’extrême agressivité dont il fit preuve ainsi que son épouse, Um Jamil, sœur d’ Abû Sufiyân, à l’égard des musulmans, une sourate fut révélée afin de fustiger son attitude.


« Que périssent les deux mains d’Abû Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » Sourate 111
Abû Lahab exigea de son fils qu’il renonce à son mariage avec Roqayyah [qu'Allah soit satisfait d'elle]. Plus tard, Outhman , le futur calife, demanda sa main et elle devint son épouse. On sait que le couple fut très uni.


Ils firent, ensemble, partie du premier groupe des émigrés qui partirent en Abyssinie. C’est à leur retour que Roqayyah [qu'Allah soit satisfait d'elle] apprit la triste nouvelle de la mort de sa mère, Khadija [qu'Allah soit satisfait d'elle], un peu avant l’Hégire.
Ensuite, Outhman et Roqayyah [qu'Allah soit satisfait d'eux] émigrèrent vers Médine où ils reçurent, on le sait, un accueil chaleureux et fraternel de la part des musulmans de la ville.
Roqayyah eut un enfant qui mourut en bas âge ; elle tomba malade quelque temps après. Outhman la soigna et l’assista jusqu’à sa mort, alors que le Prophète menait sa première campagne, à Badr.


La nouvelle de la victoire de Badr parvint à Médine au moment de l’enterrement de Roqayyah [qu'Allah soit satisfait d'elle].
C’est le Prophète – de retour à Médine – qui aurait présidé à la prière et serait descendu la déposer dans la tombe. C’était au mois de Ramadan de l’an 2 de l’Hégire.

Oum Kalthoum radia1

La troisième fille du Prophète eut en commun avec sa sœur Roqayyah [qu'Allah soit satisfait d'elle], d’avoir été également fiancée avec un autre des fils d’Abû Lahab, et ainsi qu’il a été dit au chapitre précédent, le mariage fut annulé dans les mêmes conditions.


Elle fut au nombre des membres de la famille du Prophète qui furent exilés dans le désert, au moment du décret de boycottage, et ce, pendant trois années. Elle se trouvait auprès de sa mère au moment où celle-ci mourut. Elle éprouva un profond chagrin.
Oum Kalthoum [qu'Allah soit satisfait d'elle] participa à l’Hégire. En effet, dès que le Prophète et Abû Bakr furent arrivés à Médine, ils envoyèrent chercher leurs familles respectives. Firent le voyage ensemble : Sawda, Mère des Croyants, avec les filles du Prophète , Oum Kalthoum et Fátima, ainsi que l’épouse d’Abû Bakr, Um Ruman, avec `Âïsha et Asmâ [qu'Allah soit satisfait d'elles].


Alors que Outhman était veuf depuis trois ans, le Prophète lui proposa d’épouser Oum Kalthoum [qu'Allah soit satisfait d'elle]. Ce fut une grande consolation et une joie pour Outhman, il vit dans cette union une nouvelle alliance avec la famille du Prophète . Le couple semble avoir été très heureux, mais ils n’eurent pas d’enfant.


Oum Kalthoum [qu'Allah soit satisfait d'elle] mourut au mois de Sha’bân de l’an 9 de l’Hégire. Le Prophète ordonna que l’on fît sa toilette et, après qu’elle ait été enveloppée dans un vêtement qu’il avait donné pour cela, il l’enterra lui-même dans le cimetière des femmes à Médine.


Outhman fut très affecté de la mort d’Oum Kalthoum et ne se remaria plus. Le Prophète lui dit un jour : « Si j’avais une troisième fille à marier, je te l’aurais donnée comme épouse » , ce qui l’émut profondément.

Fatima radia1

« Fátima est la reine des femmes habitant le Paradis »

La dernière des filles du Prophète salla et de Khadija radia est née au cours de l’année de la reconstruction de la Ka’ba.


Nous savons que Khadija
radia mourut à la suite des souffrances et des privations endurées durant leur exil dans le désert. Fátimaradiafut elle-même bien malade. Elle était encore très jeune et éprouva une peine profonde. Cependant, elle avait un caractère bien trempé et se montra très courageuse, en cette occasion et en maintes autres occasions, dès sa jeunesse.


Notamment, un jour que le Prophète priait auprès de la Ka’ba, `Uqba, un des Quraysh, déversa sur lui les viscères d’une brebis. L’Envoyé de Dieu poursuivit néanmoins sa prière tandis que Fatima se précipita pour le débarrasser de ces immondices et le nettoyer, malgré les moqueries des Quraysh. On nous rapporte, à ce sujet, que tous ceux d’entre eux qui furent présents ce jour-là, furent tués à Badr.


Au moment de l’Hégire, l’Envoyé de Dieu partit seul avec Abû Bakr , dans le plus grand secret. Afin de ne pas trahir leur fuite, ils laissèrent chacun leur famille à la Mecque et les firent venir pour les rejoindre dès qu’ils furent eux-mêmes arrivés à Médine.
Fátima
radia devint l’épouse de Ali , fils d’Abû Talib, cousin du Prophète en l’an 2 de l’Hégire. Elle avait une quinzaine d’années.
Ils eurent deux garçons [ El Hassan et El Husayn ] et deux filles [ Zaïnab et Oum Kalthoum ].


Fátima assumait la charge de la maison, moulait le grain elle-même pour faire son pain, portait l’eau, soignait le cheval. Elle travaillait durement.
Ali a raconté qu’elle se plaignait parfois d’être fatiguée par l’ensemble de ces tâches, et qu’elle demanda au Prophète
salla alors qu’on venait de ramener des prisonniers – de lui donner l’un d’eux pour la soulager de quelques-uns des travaux difficiles. Le Prophète vint les voir dans leur maison et, en guise de réponse, leur dit ceci :
 » Je vais vous annoncer quelque chose qui vaudra mieux que ce que vous m’avez demandé. Quand vous vous couchez le soir, dites 33 fois le takbîr [ Allahou Akbar ] (Dieu est le plus grand), 33 fois le tasbîh [ Soubhan Allah ] (Gloire à Dieu) et 33 fois le tahmid [ Al-hamdulillah] (La louange est à Dieu), cela vous vaudra mieux qu’un domestique.  » [ Rapporté par Al Bokhari ]


On rapporte qu’elle fit ce commentaire : « Je suis contente de Dieu et de Son Envoyé. »
Elle fut parmi les musulmanes très actives au sein de la communauté des musulmans. On nous rapporte qu’elle fut présente lors de la bataille d’Ohoud, soignant les blessés, leur donnant à boire. Lorsque son père fut blessé, c’est elle qui nettoya son visage avec de l’eau, puis, pour arrêter le sang, elle fit brûler le morceau d’une natte et appliqua la cendre sur la blessure, ce qui stoppa l’hémorragie.


Elle fut également présente lors de la Guerre du Fossé, également à Khaybar et lors de la conquête de la Mecque.
Un jour, la famille d’Abû Jahl – un des grands ennemis de l’Islam – proposa à Ali , son mari, d’épouser une de leurs filles. Le Prophète s’interposa en refusant : « Je ne leur permettrai pas cela, mais si Ali veut l’épouser, qu’il répudie d’abord ma fille et épouse la leur. » Il avait dit également à ce propos : « Fátima est une partie de moi-même; quiconque l’irrite, m’irrite également. » Il ne pouvait envisager que sa fille bien-aimée fût obligée de vivre avec la fille d’un de ses ennemis.
Cela n’eut pas lieu. D’ailleurs, Ali demeura monogame aussi longtemps que Fátima fut en vie.


Il existait, entre le Prophète
salla et Fátimaradia , des liens d’affection très forts. Aicharadia a rapporté
« Je n’ai jamais vu personne qui ressemblât autant à l’Envoyé de Dieu, tant par la façon d’être que pour la guidance et la dignité, que Fátima . Lorsqu’elle entrait chez lui, il se levait pour aller à sa rencontre, lui prenait la main, l’embrassait et la faisait asseoir à sa place »


Alors que le Prophète
salla était déjà malade, Fatima radia lui rendit visite. Celui-ci lui dit à l’oreille quelque chose qui la fit pleurer abondamment. Ce que voyant, il lui glissa encore quelques paroles en secret, ce qui alors la fit rire. Elle refusa de dévoiler les secrets qu’ils avaient échangés tant que le Prophète salla fut en vie.


Plus tard, après que l’Envoyé de Dieu
salla eût quitté ce monde, elle dévoila qu’il lui avait fait part de sa mort prochaine, ce qui l’avait fait pleurer. Puis, il l’avait informée qu’elle serait la première à le suivre et avait ajouté : « Ô Fátima , n’es-tu pas satisfaite d’être la reine des Croyants ? et elle avait ri ».
Le Prophète
salla a déclaré : « Fátima est la reine des femmes habitant le Paradis. » [ Rapporté par Al Bokhari ]


Elle pleura beaucoup la disparition de l’Envoyé de Dieu
salla . Elle tomba malade quelque temps après et mourut six mois après son père salla. Elle avait vingt-huit ans.


C’est l’épouse d’Abû Bakr
radia et son mari Ali radia, qui firent la toilette mortuaire de Fátima radia , puis elle fut enterrée, comme elle l’avait demandé, la nuit même de sa mort dans le cimetière des femmes à Médine.

Les Nobles Femmes du Prophete Mohammed (SAW)

Classé dans : Mohamed — Fouad Ahmed @ 6 h 41 min

Pourquoi le Prophète Mohammed Les Nobles Femmes du Prophete Mohammed (SAW) dans Mohamed salla1avait il plusieurs femmes ?

Plusieurs personnes cherchent n’importe quel moyen pour diminuer du Prophète Mohammed, ils cherchent donc n’importe quel incident dans sa vie pour l’attaquer, quand il se marie ils sont fâchés, quand il divorce ils sont fâchés, ils ne seront jamais content même si le prophète ne s’était jamais marié.

Maintenant, ils essaient de dire, le prophète Mohammad salla1 dans Mohamed s’est marié avec plusieurs femmes donc selon eux, c’est un homme acharné de désir …

Mais regardons de plus prés ces mariages et cherchons où est ce « désir » :

Avant le premier mariage :
Le prophète salla1 est resté 25 ans sans se marier, tout le monde reconnaissait en lui la pudeur et le respect et qu’il n’approcha jamais la fornication malgré que les moyens étaient fort disponibles en son temps, surtout pour un jeune homme !

Malgré tout cela le prophète ne commis jamais une erreur, où est le désir dont ils parlent ?

Le premier mariage :

Quand il a eu 25 ans, le prophète salla1 n’était pas allé chercher la jeune vierge, qui serait plus attractif pour les chercheurs de plaisir. La première femme du Prophète était une veuve de 40 ans, est-ce cela le choix à faire d’un jeune de 25 ans qui serait selon eux, assoiffé de désir ?

En plus il est connu que c’est Dame Khadija qui l’a choisi après avoir touché en lui sa véracité et son honnêteté.

25 ans avec une seule femme !

Le prophète Mohammed salla1 a vécu 25 ans avec sa femme Khadija qui était 15 ans plus âgée que lui, jusqu’à ce qu’elle mourut, et même après sa mort, il la considéra toujours comme sa femme bien aimée.

Ces détracteurs trouvent ils du désir acharné dans tout cela ? Louange à Dieu et que le salut soit sur son Prophète exemple vivant de la fidélité et de l’honnêteté.

Les autres femmes (après les cinquantaines) :

Les autres mariages du Prophète Mohammed  salla1étaient de la façon suivante : soit pour renforcer une amitié ou pour aider une pauvre veuve.

Quelques exemples :

Sawda Binte Zama :
Etait une veuve très âgée. Le prophète salla1 l’épousa lorsqu’elle avait 50 ans et pourvut pour elle.

Aicha Bint Abu Bakr :
Etait la fille de son ami le plus cher Abu Bakr . Ceci permis de renforcer leur amitié, ce qui était coutume.

Oum Salma Binte Abi Oumayya:
Etait veuve et avait 4 petits enfants. Le prophète salla1 l’épousa et prit soin d’elle et de ses enfants. Elle avait 29 ans.

Ce ne sont là que quelques exemples du caractère charitable du Prophètesalla1. Comme vous pouvez le voir, se marier avec des femmes de 40 et 50 ans, ne correspond pas vraiment au comportement d’un homme acharné de désir.

Khadija Binte Khouwaïlide (595-619) radiallahanha
Etait une Mecquoise de la tribu des Asad. C’était une lointaine cousine de Mohammed salla1.
Elle avait entre 35 et 40 ans lorsqu’elle épousa Mohammed
salla1 , alors âgé de 25 ans. Auparavant, il avait été son employé, en fait son fondé de pouvoir. A l’origine donc une relation de travail (c’est Khadija qui était la patronne) qui s’est muée en relation sentimentale.

Une veuve et déjà mère de deux enfants. L’union projetée parut une mésalliance à la famille de Khadija, à cause de la différence d’âge (c’est la femme qui était plus âgée que l’homme, alors que l’inverse -homme plus âgé que la femme – était plutôt la norme dans la société arabe de cette époque) .

En outre, Mohammed salla1 était un jeune orphelin désargenté, et Khadija, une riche veuve, chef d’entreprise. Les textes nous narrent que Khadija dut enivrer son oncle (‘Amr b. Asad) – d’autres textes nous disent son père, pour obtenir l’indispensable consentement de son tuteur matrimonial.

Pendant 25 ans, jusqu’à la mort de Khadija, Mohammed  salla1resta monogame. Le ménage était heureux, et Mohammed eut d’elle trois fils et quatre filles. Les fils moururent tous en bas âge.

La première fille, Zaïnab , se maria avec son cousin Abû l-’As, dont la mère était la sœur de Khadija.

Deux autres, Roqayyah et Oum Kalthoum épousèrent l’une après la mort de l’autre, le futur calife ‘Outhman.

La dernière, Fátima épousera ‘Ali , Les descendants de Fátima

Sawda Binte Zam’a (619-641 à 50 ans) radiallahanha
Etait Mecquoise de la tribu ‘Amîr ben Lu’ayy.
Elle était également veuve.
Elle était âgée de 50 ans quant le Prophète salla1 l’épousa en l’an 3 avant l’hégire, c.-à-d. en 619, quelques semaines après la mort de Khadîdja . Elle mourut sous le califat de ‘Omar en 19 h / 641.

Elle avait fait partie avec son premier mari du groupe de musulmans émigrés en Abyssinie. Elle joua son rôle de mère de substitution en élevant les filles de Khadija . Mais elle ne satisfit pas l’érotisme de son mari.

Aicha Binte Abi Bakr (623-678) radiallahanha
Fille d’Abû Bakr Assiddique, l’un des plus proches amis du Prophète salla1 et l’un des premiers convertis à l’islam pensa qu’il serait bon de se lier plus étroitement avec son maître.
Il songea à lui proposer sa fille ‘Aicha. Elle n’avait que 6 ans. C’était une jolie fille. On les fiança donc. Ces choses ne paraissaient pas extraordinaires à l’époque.
Le prophète ne l’épousa réellement que trois ans plus tard, alors qu’il n’avait d’autre femme que Sawda.
Hadith 114 dans Sahîh Mouslim:

Aïcha a dit : « J’avais six ans lorsque le Prophète salla1 m’épousa, neuf ans . lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi ».

Puis elle relatait : « Nous nous rendîmes à Médine. J’avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m’arrivèrent jusqu’aux épaules. Ma mère, ‘Oum Rûmân, vint me trouver tandis que j’étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m’appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu’elle voulait de moi.

Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu’à ce que ma respiration haletante se fût calmée.
Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des ‘Ansar qui me dirent: « A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune! » Ma mère m’ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête, et se mirent à me parer. J’avais à peine fini, que l’Envoyé d’Allah entra, lorsqu’il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains. »
Veuve à 18 ans et condamnée au célibat, elle fut une femme exceptionnelle, qui joua un grand rôle dans l’islam naissant. Elle transmis de très nombreuses traditions sur la vie de son mari.

Elle est considérée comme l’un des plus grands juristes de l’islam naissant.
Elle mourut en 678.

Hafsa Binte Omar (vers 625 à 20 ans) radiallahanha
Hafsa Binte Omar était mecquoise de la tribu des ‘Adi.

Uni à Abû Bakr par son mariage avec ‘Aicha , le Prophète  salla1s’unit à ‘Umar en épousant sa fille Hafsa, dont le mari avait été tué à la bataille d’Ohoud en 625.
Elle était âgée de 20 ans.

En l’épousant, Mohammed  salla1obéissait non seulement à son amitié pour ‘Umar, mais aussi aux versets du Coran qui recommandaient d’assurer l’existence des veuves et des orphelins que laissaient derrière eux les martyrs.

Hafsa eut une grande influence dans le harem du Prophète salla1, bien qu’elle laissât ‘Aicha jouer le premier rôle.

Hafsa était une des rares femmes de cette époque qui savait lire et écrire. Elle aussi a transmis un nombre considérable de traditions sur le Prophète.

Zaïnab Binte Khuzayma (626-626à 30 ans) radiallahanha
Zaïnab Binte Khuzayma était déjà deux fois veuve quand le Prophète salla1 l’épousa en 636. elle avait perdu son deuxième mari dans la bataille de Badr et était âgée d’environ 30 ans.
Mais elle mourut trois mois après son mariage avec le Prophète.

Oum Salama Hind (626-683) radiallahanha
Oum Salama Hind était la fille d’Abû Oumayya ben al-Moughîra, Mecquoise de la tribu des Makhzûm.
Elle était une proche parente de Khalid ibn al-Walid , le grand conquérant des débuts de l’islam.

Elle était également veuve. Son mari avait été tué à la bataille d’Ohoud en 625, et le Prophète l’avait recueillie après la mort de Zaïnab .
Elle était déjà assez âgée et avait quatre enfants de son premier mari.

Elle était poétesse. Elle savait aussi lire et mourut en 61 de l’hégire, c.-à-d. en 683.

Zaïnab Binte Djahch (625-642 à 35 ans)  radiallahanha
Zaïnab Binte Djahch était mecquoise d’adoption.
Le mariage du Prophète avec Zaïnab Binte Djahch est un véritable roman passionnel. Deux mois après l’affaire du collier de ‘Aicha, en 625, un jour Mohammed était à la recherche de son affranchi Zayd ben Haritha, l’ancien esclave d’origine chrétienne que lui avait donné Khadija.

Il venait de le prendre comme secrétaire et lui avait demandé d’apprendre l’araméen pour pouvoir se dispenser d’utiliser des secrétaires juifs. Il l’avait marié à l’une de ses cousines Zaïnab Binte Djahch, une femme très pieuse, veuve selon certains, en tout cas très belle, malgré ses 35 ans.

Son ménage ne marchait pas très bien, semble-t-il.
Mohammed, à la recherche de Zayd, alla frapper à sa porte. Il n’était pas à la maison, mais Zaïnab l’accueillit en petite tenue et l’invita à entrer. N’était-il pas comme son père et sa mère ? Il refusa, mais le vent souleva le rideau pendant qu’elle s’habillait à la hâte.

Mohammed  salla1s’enfuit troublé, en marmonnant quelques paroles:  » Louange à Dieu le Très-Grand ! Louange à Dieu qui change les cœurs ! ».

Peu après, Zayd rentra chez lui et sa femme l’informa de tout. Il se rendit chez le Prophète salla1 et lui dit  » Envoyé de Dieu, il m’est revenu que tu es allé chez moi.

Pourquoi n’es-tu pas entré ? N’es-tu pas mon père et ma mère, Envoyé de Dieu ? Peut-être Zaïnab t’a-t-elle plu ? Dans ce cas, je me séparerai d’elle ».

Mohammed salla1 lui répondit: « Garde ta femme à toi ! ».
Zayd néanmoins interrompit ses rapports avec elle, et même se sépara d’elle.

Mais Mohammed salla1 refusait toujours de l’épouser parce qu’elle était la femme de son fils adoptif. Il craignait le scandale. L’adoption, pour les Arabes, entraînait les mêmes effets que la filiation naturelle. Epouser Zaïnab était donc épouser sa belle-fille, et donc constituait un inceste.

Mohammed salla1 se sentit dans son tort, d’où la révélation de Coran 33.36-40.Le banquet de mariage où certains convives avaient dépassé la mesure, fut l’occasion de la Révélation de Coran 33.53.
Zaynab mourut en 642.

Djuwayriyya (morte en 679) radiallahanha
Djuwayriyya était de la tribu des Banû Mustaliq.
Lors de la campagne que le Prophète mena contre les Banû Mustaliq, Djuwayriyya faisait partie des prisonnières de guerre. De plus, elle était la fille du chef de la tribu. Normalement, le destin des prisonniers de guerre était l’esclavage.

Le Prophète salla1 l’affranchit et l’épousa. Ce qui permit en même temps de sceller la réconciliation avec la tribu vaincue. Mourut en 57 h/679.

Oum Habiba (628-681 à 30 ans) radiallahanha
Oum Habiba était la fille d’Abû Sufiyân, le chef de La Mecque, le pire ennemi de l’islam naissant.
Convertie de très bonne heure à l’islam, Oum Habiba accompagna son époux en exil en Abyssinie, où il mourut après s’être converti au christianisme.

Le Prophète salla1 l’épousa en 628, alors qu’elle avait 30 ans, après Houdaibîya, où Abû Sufiyân commença à comprendre la victoire inéluctable de l’islam. Il rencontrera donc le Prophète à cette occasion. Mourut en 59 h / 672.

Safiyya Binte Huyayy (629-672) radiallahanha
Safiyya Binte Huyayy était une Juive de Khaybar, oasis juive contre laquelle Mohammed salla1 mena un raid en 7 h / 629.

C’était une jeune veuve. Mohammed salla1 l’épousa également en signe de réconciliation avec les vaincus..

Maymûna Binte al-Harith (629 à 26/36 ans) radiallahanha
Maymûna Binte al-Harith était de la tribu des ‘Amr Ibn Sa’sa’a.

C’était une jeune veuve, âgée de 26 (ou 36 ?) ans, lorsque le Prophète salla1 l’épousa à La Mecque en 7 h / 629, à l’époque du pèlerinage mineur, pendant la trêve de Houdaibîya qui stipulait qu’il ne devait pas rester plus de trois nuits à La Mecque.
Elle était la belle-sœur d’al-’Abbâs, personnage très important de La Mecque.

Rayhâna (627) radiallahanha
Rayhâna était une Juive de la tribu médinoise des Banû Quraytha.

Elle fut faite prisonnière de guerre après le raid mené contre cette tribu en l’an 5 de l’hégire, 627 de l’ère chrétienne..

Mohammed  salla1lui proposa le mariage. Mais elle préféra le statut de concubine: « Ce sera plus léger pour toi et pour moi ! »

Mâriya (629) radiallahanha
Mârya était une chrétienne copte d’Egypte. Elle devint concubine du Prophète en l’an 7, c.-à-d. en 629..

Elle fut la seule femme du Prophète salla1 , à l’exception de Khadija , qui donna naissance à un fils, Ibrahim, mais celui-ci mourut aussi en bas âge.

 

 

Les Oncles du Prophète Mohammed (SAW)

Classé dans : Mohamed — Fouad Ahmed @ 5 h 34 min

Abd Allah ibn Abd al-Mottalib est le Père du prophète Prophète MohammadLes Oncles du Prophète Mohammed (SAW) dans Mohamed Salla
Abd Allah ibn Abd al-Muttalib (v. 545-570)(en arabe ‘abd ’Allah signifie serviteur de Dieu),
fils d’Abd al-Muttalib et frère d’Abû Tâlib, était le père de Prophète Mohammad Salla dans Mohamed Il mourut avant la naissance de son fils et sa veuve, Amina, mourut en 577 quand l’enfant n’avait que six ans, il fut élevé par son grand-père Abd al-Mottalib et son oncle Abû Talib.

Abdallah est le plus jeune fils d’Abd al-Mottalib.
Son père avait reçu l’ordre de creuser les quatre puits de la Mecque, mais se demandait comment réaliser ce travail avec son seul fils Harith pour l’aider.

Il demanda à Dieu de lui offrir dix fils robustes, et en échange de quoi il lui en sacrifierait un près de la Ka’ba.
Abd al-Mottalib put donc, avec l’aide de ses fils, creuser les puits de la Mecque, dont le fameux puits Zamzam.
Il devait donc tenir sa promesse, et demanda un tirage au sort. Ce dernier désigna Abdallah, le plus jeune.
L’aimant plus que les autres, il hésita, mais maintint le terrible engagement.
En le ramenant près de la Ka’ba, de nombreux mecquois lui demandèrent de revenir sur sa décision.
L’un d’eux lui proposa un nouveau tirage au sort, et que si le nom d’Abdallah sortait,
Abd al-Muttalib devrait placer dix chameaux pour les sacrifier.
Le tirage au sort atteignit les cent chameaux, qui furent sacrifiés dès que le nom d’Abdallah ne fut pas désigné.

Mariage avec Amina et mort
Abdallah épousa Amina bintou Wahb. En 570, Abdallah partit en visite à Yathrib (actuelle Médine), mais mourut sur le chemin du retour à la Mecque. Il fut inhumé sur place, et la nouvelle fut portée à son père Abd al-Mottalib et à sa femme enceinte de Prophète Mohammad Salla


Abû Tâlib
(v. 550 – 619) est un oncle paternel de Prophète Mohammad 
Salla .
Avec son père Abd al-Mottalib, il élève celui-ci après la mort de sa mère Amina en 577 Apres Jésus (Paix sur lui), son père Abdallah étant mort peu avant sa naissance en 570 Apres Jésus (Paix sur lui).

Abû Talib est le père du quatrième calife Ali époux de Fatima gendre de Prophète Mohammad Salla et premier enfant à avoir cru en sa prophétie.

Cependant Abû Talib n’est pas considéré comme un compagnon de Prophète Mohammad Salla car il est mort en 619 sans croire en la prophétie de son neveu (le Prophète Mohammad Salla).

Hamza ibn Abd al-Mottalib
Hamza Ibn Abd-il-Mouttaleb’  était l’oncle de Prophète Mohammad Salla. Ils ont été élevés ensemble car ils avaient presque le même âge. Il était bien connu et surtout respecté par la tribu de Quraish. Souvent désigné comme le lion d’Allah et le lion du paradis pour son courage et sa bravoure.
Parmi les premiers convertis (35 éme), il passait pour un excellent combattant sur les champs de bataille. Il mourut en martyr à la bataille de Ohoud à l’âge de 58 ans. Le Prophète Mohammad .pleura longtemps sur Hamza.
La Mort de Hamza ibn Abd al-Mottalib
Il mourut lors de la bataille de Uhud, tué par Wahshi, alors esclave de Jubayr ibn Mut`am : Wahshi était un bon lanceur de javelot, Jubayr lui proposa la liberté en échange de l’assassinat de Hamza. Alors que la bataille faisait rage, Wahshi réussit à toucher mortellement Hamza, gagnant ainsi sa liberté. Par la suite, il tua de même Musaylamah, de la tribu des Quoraychites.’ Cependant, il se repentit et se convertit à l’islam suite à cela, et sa conversion fut acceptée. On raconte également qu’une femme du nom de Hind bintou Otbah (épouse d’Abou Soufyan) profana le corps de Hamza en vengeance pour la mort de nombre de membres de sa famille. Elle finit également par se convertir à l’islam, et fut de fait graciée par le Prophète Mohammad
Salla, malgré la douleur qu’il ressentait du fait de la perte de son oncle.

Al-Abbas ibn Abd al-Mottalib
‘Abbas ibn ‘Abd al-Muttalib (v. 566 – v. 652 ou 653) est le plus jeune oncle du Prophète de l’islam Salla, son père était Abd al-Muttalib.

L’un de ses descendants, Abû al-`Abbâs, a fondé la dynastie des Abbassides. Il est d’abord opposé à son neveu, puis devient un de ses plus zélés partisans, et meurt vers 652 très vénéré des musulmans. Son fils Abd Allah ibn Abbas reçut le surnom de Rabbhani, c’est-à-dire « docteur des docteurs », et mourut en 687.

Abu Lahab
`Abd al-`Uzza ben `Abd al-Muttalib ben Hicham al-Qurachî (mort en 624) est l’un des oncles paternels de Prophète Mohammad Salla, surnommé Abû Lahab.

Lahab signifie feu, flamme. Sa condamnation est explicite dans sourate Al-Masad du Coran qui porte selon les traductions le titre de Abû Lahab ou La Corde.

Abû Lahab a été un des plus farouches opposants au prophète de l’islam . Il est mort de maladie peu après la défaite des Quraychites à la bataille de Badr (624). Son corps a été abandonné sous les décombres de sa maison démolie après sa mort par son fils. Deux des fils de Abû Lahab avaient épousé deux des filles de Prophète Mohammad Salla. Les deux couples durent divorcer. Les deux filles du prophète de l’islam finirent successivement (la première étant morte le lendemain de cette bataille) par épouser le futur khalife `Outhman.

Un ennemi du prophète de l’islam

La tradition islamique donne quelques descriptions d’Abu Lahab. Selon Tabari, ce personnage était un oncle de Prophète Mohammad Salla. Après avoir reçu le verset n°71 de la Sourate V lui ordonnant de commencer la prédication publique, il se rendit au temple de la Kaaba et le récita devant les hommes. C’est dans la mosquée qu’il leur adressa le premier appel.
Ensuite il alla au mont Çafà, éleva la voix, et tous les habitants de la Mecque s’y réunirent. le Prophète Mohammad
Sallaleur parla ainsi: « Quelle conduite ai-je tenue parmi vous? Ils répondirent: Tu es un homme véridique et sûr, nous n’avons jamais entendu de toi un mensonge ». le Prophète Mohammad Sallareprit: « Maintenant je dis: Je suis l’apôtre de Dieu, envoyé vers vous. Adorez Dieu et abandonnez les idoles, sinon le châtiment descendra sur vous du ciel et vous serez exterminés ». Abu Lahab, son oncle, qui se trouvait dans l’assistance, se leva et dit: « Toi, Mohammed, tu veux nous appeler à une religion. Sois maudit, toi et ta religion ». Il engagea le peuple à se retirer, en disant: « Allez, ce Mohammed est fou ». Alors le Prophète Mohammad Sallarécita les versets de la Sourate 111, vers. 1 et suivants. Abu Lahab, par hostilité envers le Prophète , avait paraît-il l’habitude de mettre des épines sur son chemin et sur celui de ses amis, de sorte qu’ils se blessaient les pieds. Sa femme faisait de même.

le Prophète Mohammad Sallarécita le verset suivant: « Adresse l’appel à tes proches parents. » (Sur. XXVI, vers. 214.) Le Prophète Mohammad Salladit: « Mes parents, ce sont les Beni-Haschim et les Beni Abd-Manâf ». Il dit à Ali d’aller préparer un repas. Ali, ayant fait cuire dans le four un mouton sur du gruau, invita les Beni Hâschim et les Beni Manâf, de même qu’Abu Talib, Hamza, Al-Abbass et un grand nombre d’autres personnes, et leur servit ce repas. Ils mangèrent beaucoup, cependant la quantité de la nourriture ne diminuait pas. Abu Lahab dit: « Mohammed nous a invités aujourd’hui pour nous faire voir sa magie ». Le Prophète Mohammad Salla, très affligé de ces paroles, ne leur parla point ce jour-là. Le lendemain, il fit préparer un nouveau repas et les invita. Pendant qu’ils mangeaient, il leur parla ainsi: « Ô mes oncles et mes cousins, je suis l’apôtre de Dieu, envoyé vers tous les hommes en général, et vers vous en particulier. Croyez en Dieu et à ma mission, et Dieu vous donnera le paradis éternel ». Personne ne répondit…

Puis Abu Talib dit: « Mon fils, tu as parlé et nous avons entendu, laisse-nous aller et réfléchir jusqu’à demain ». Le Prophète Mohammad Salla
Selon d’autres traditions, Abu Lahab était présent avec sa femme un jour où le Prophète s’adressait aux fidèles et aux Compagnons. Un ange pris la forme d’un des fidèles pour s’interposer entre le regard de son épouse et le Prophète , car celle-ci souhaitait fixer le Prophète avec ses yeux.

Les autres oncles on connais pas leur histoire sont :
Al-Harîth
Zoubaïr
Al-Mourira (Surnome Jahl)
Dirar
Al Moqawim
Al-Raïdaq         

                                                                

 

La vie du Prophète (SAW)

Classé dans : Mohamed — Fouad Ahmed @ 4 h 29 min

La vie du Prophète La vie du Prophète (SAW) dans Mohamed salla1
Appelée la « sira », ne nous est connue que par des traditions islamiques. La légende dorée se mêle constamment aux récits historiques et il est malaisé d’en entreprendre une synthèse objective. On doit à un fidèle de Médine, mort vers 769 (plus de cent trente ans après Mohammed (Alayhi Salat wa Salam), nommé Ibn Ishaq, un Abrégé de la vie édifiante de Mohammed, résumé cohérent et comportant nombre de traditions, le Quran, lui aussi, contient de nombreuses allusions biographiques.

     1. AVANT L’HÉGIRE
Mohammed est le fils d’Abdallah (mort deux mois après la naissance du Prophète) et d’Amina (morte alors que l’enfant atteint l’âge de six ans) .Son nom qui a étais lui donner par son oncle Abu Talib signifie « le très exalté » Orphelin. il est élevé donc par son oncle Abu Talib (mort en 620). Sa famille était composée de membres puissants de leur tribu, appelée Quraysh, responsables de la Kaaba et de la Mecque. Abu Talib, bien que personnage influent, était pauvre. Pendant un certains temps, l’enfant servit comme berger dans le désert. A l’âge de douze ans déjà, il accompagne son oncle avec des caravanes se rendant en Syrie (achaam)

Au cours de ces voyages en caravane, le jeune homme eut l’occasion d’entendre des juifs et des chrétiens discourir sur leur Dieu unique… On dit qu’il fut un garçon intelligent, répugnant à la grossière immoralité de son peuple qui lui causait une grande déception. Dans ses années vingt, il est déjà une figure populaire. On ajoute qu’il aurait gagné les titres suivants: le vrai, le juste, le digne de confiance. Il vivra cependant assez à l’écart d’une société qu’il tenait pour dégénérée et chaotique

Arrivé à l’âge adulte salla1 dans Mohamed
On lui confie la conduite des caravanes. A l’âge de vingt-cinq ans, il entre au service d’une riche veuve nommée Khadija Binte Khouwaïlide
radiallahanha. Son savoir-faire impressionnera la dame et peu à peu leur relation s’approfondissant aboutira à un amour réciproquement partagé dans le respect. Quoi qu’âgée de quarante ans, Khadija épousera le jeune Mohammed, en 595. Durant de longues périodes pendant lesquelles nul parmi ses contemporains, voire ses proches, ne le prenait sérieux, et doutant bien souvent de sa propre vocation, Khadija restera à ses côtés.

Deux fils et quatre filles leur naîtront, pendant la vie de Khadija, durant les vingt ans de vie conjugale, Mohammed ne prendra pas d’autre femme durant ces mêmes années, Mohammed s’associe aux principaux de la ville et se familiarise avec la situation politique et religieuse du pays. Khadija était parente d’un Hanif converti au christianisme, et il est probable que le futur prophète eut l’occasion de discuter avec lui, sans doute aussi avec d’autres Hanifs, des problèmes de l’Arabie. Il connaissait des juifs et des chrétiens adorateurs d’Allah, le Dieu unique. Bien qu’il continue à se rendre à la Kaaba, Il est probable qu’il se soit déjà rendu compte que les images placées dans la maison d’Allah ne sont pas des véritables dieux.

On peut, avec quelque raison, penser qu’il fut un chercheur de Dieu. A présent, il a aussi bien du temps que de l’argent à sa disposition pour voyager. Sans doute, il lui a semblé qu’il pourrait se rendre ailleurs dans le Nejran, en Syrie ou en Ethiopie, pour effectuer des recherches auprès de chrétiens savants, les interroger au sujet de leurs Ecritures et de leur Dieu. Mais il ne semble pas avoir fait d’effort sérieux pour comprendre vraiment le contenu des Ecritures chrétiennes. Il n’a jamais su ce qu’était le véritable Evangile. Fut-il vraiment empêché de se rendre dans ces pays, vers des docteurs et des théologiens chrétiens, à cause des querelles sévissant entre diverses branches de l’Eglise orientale? Ou bien était-ce son orgueil national d’Arabe, originaire de La Mecque, qui l’empêcha de se rendre auprès des juifs et des chrétiens, gens minoritaires, pour chercher auprès d’eux une direction spirituelle? Quelle qu’en soit l’explication, à ce moment-là, il manqua définitivement l’occasion de se familiariser avec le Dieu de Jésus-Christ.

Mohammed salla1 apparaît en cette Arabie où se mêlent la fierté, le culte de l’honneur, le respect de la parole donnée, la violence, la brutalité et l’âpreté des mœurs. Lutter contre toute forme d’idolâtrie, prêcher un Dieu unique, transcendant, créateur des mondes, seul juge, tout-puissant et miséricordieux, telle sera la mission principale que désormais il s’assignera. Sur les quinze années qui suivront son premier mariage, nous n’avons guère de renseignement sur lui, sans doute médita-t-il longuement sur ses inquiétudes religieuses, tout en se livrant à son commerce ordinaire.

2. LA « RÉVÉLATION » ET LES DÉBUTS DE LA PRÉDICATION
Nous exposerons ici ce que nous rapporte la tradition musulmane au sujet de la « révélation » et des débuts de la prédication du Prophète.
Une nuit, (en 610) alors que Mohammed est âgé de quarante ans, la foi musulmane verra le jour lors d’une « révélation » dans la caverne où il séjourne pendant six mois, et où il se livre à une méditation solitaire.
L’ange Gabriel lui serait apparu en lui adressant un ordre:  » Proclame  » Ne sachant bien s’il s’agissait d’un rêve ou d’une vision..
Il répond: « Que dois-je proclamer, je ne sais lire » Soudain, sa gorge se serre comme si l’ange cherche à l’étouffer.
De nouveau retentit l’ordre: « Proclame! » il proteste: « je ne puis même pas lire »il éprouve la même sensation d’étouffement,
pour la troisième fois, il entend l’ordre par L’ange Gabriel: « Proclame au nom du Seigneur… »

 

suriqra-300x128Proclame au nom du Seigneur 1Le Créateur qui créa l’homme d’un caillot de sang 2
Proclame. Votre Seigneur est gracieux 3Il a enseigné par la plume 4Ce que l’homme ignorait
5

(Coran 46:1-4)

 

Quand L’ange Gabriel disparut, Mohammed trouvera gravés profondément dans son cœur aussi bien l’expérience que les mots de l’ange,
Il ne comprenait ce que cela signifiait ni s’il pouvait faire confiance en ce qu’il venait de voir. Ne s’agissait-il pas d’un rêve..? Ou d’une illusion..? Ne serait-il pas la cible d’attaques de la part des méchants esprits..?
Ces questions sans réponse le plongeront dans une inquiétude désolante, à tel point qu’il songera à se supprimer. Mais, au moment où il lui semble devoir mettre fin à son existence, une force non identifiée l’en empêche. Tremblant, avec frayeur, il entendra une nouvelle fois la vois de Gabriel: « je suis Gabriel, l’ange d’Allah, et tu es son prophète. »
A partir de ce moment, le caravanier sait qu’il sera le Prophète d’Allah, chargé de mission auprès des Arabes. Aussitôt il se mettra à prêcher Khadija sa femme est sa première convertie. D’autres « révélations » ne tarderont pas à lui être accordées, à des intervalles plus ou moins réguliers.

3. LE MESSAGE
L’essentiel du message reçu consiste à déclarer l’existence d’un seul Dieu, d’Allah, à l’exclusion de toute autre divinité, seul véritable, créateur des cieux et de la terre. L’homme en est l’esclave, son devoir principal consiste à se soumettre à ce Dieu unique et à lui obéir.
La bonté de Dieu et sa miséricorde se manifestent dans la providence qui pourvoit aux besoins de tout homme, aussi tous lui doivent une humble reconnaissance. Un jour eschatologique et redoutable attend le monde lorsque la terre sera ébranlée; alors Dieu ressuscitera les morts pour les faire comparaître devant son tribunal de jugement final. Il récompensera avec des plaisirs charnels et le don d’un paradis sensuel ceux qui l’auront adoré et auront pratiqué des bonnes œuvres, il condamnera par le feu de l’enfer ceux qui se seront adonnés à l’iniquité, la pire de celles-ci étant la confusion du vrai Dieu avec des idoles.

D’où Mohammed tient-il ce message?
Selon les musulmans, il l’a reçu pendant des « révélations » successives. On peut supposer que l’unicité de Dieu lui avait été inculquée lors de ses rencontres avec les juifs et les chrétiens. En ce qui concerne le jugement, sans doute il le tenait de certains éléments de la doctrine chrétienne. Quelle que soit la manière dont il les ait reçues, Mohammed annoncera ces vérités avec un grand zèle et conviction, cherchant à amener les Mecquois à la repentance et à la foi au Dieu unique.

4. LES EFFETS DE LA PRÉDICATION A LA MECQUE
Peu de gens accordèrent crédit à la proclamation de ce message et à l’annonce que lui,
Mohammed, était porteur d’une révélation divine, Khadija, nous venons de le voir, devenant sa première convertie. Outre elle, ce sera un jeune cousin nommé Ali ibn abi Talib et son fils adoptif Zayd qui adhéreront à son enseignement. Plus tard, un marchand du nom d’Abu Bakr as Siddiq se joindra au petit groupe d’adeptes. D’autres, dont la plupart des gens modestes, s’ajouteront au groupe.

Ceux des classes supérieures l’ignoreront et bientôt le ridiculiseront, le tenant pour un homme du commun, dépourvu de toute qualification pour assumer une mission divine. Son message relatif à la résurrection des morts n’est qu’une incroyable assertion. Comment les morts reviendraient-ils à la vie? On l’accuse de sorcellerie et de fraude. Tandis qu’il commence à s’attaquer aux dieux de la Kaaba, qu’il tient pour faux les Mecquois redoublent leur opposition, allant jusqu’à persécuter le petit groupe. Ils n’osent toucher cependant au Prophète, parce qu’il jouit de la puissante protection de son oncle Abu Talib.

La persécution devient plus sévère, de sorte que Mohammed envoie quatre-vingt de ses adeptes en Ethiopie, pays voisin christianisé et athées. Ces réfugiés y sont accueillis et traités favorablement. Plus tard, rentrant en Arabie, ils retrouveront le Prophète à Médine.
L’opposition violente n’arrête pas Mohammed dans la dénonciation de ses ennemis, qu’il menace du châtiment divin. Des nouveaux convertis s’ajoutent au petit nombre qui l’encouragent à persévérer.

5. L’HÉGIRE
Incapable de progresser à La Mecque, il ne vit autre alternative que de transférer sa mission vers une localité plus favorable. Il décida de se rendre à Yathrib (la Médine).
A l’approche de son départ, il lui fut accordée une nouvelle « vision » qui le réjouit grandement après treize ans d’incompréhension. Il s’est vu transporté au ciel en conversant avec des prophètes et les apôtres du passé et déclare-t-il, il fut reconnu et honoré d’eux.
Durant cette nuit, il se serait corporellement trouvé au ciel (Al Isra’a wa Al mirage)

Ayant appris que les Mecquois voulaient empêcher son départ en compagnie de son ami Abu Bakr, il sort au cours d’une nuit et sous les yeux de ses ennemis et sans que personne ne le voie (Allah a fermer leur regarde), se réfugiant dans une caverne, de là, ils feront route vers Médine. Cet épisode est appelé « al-hejra », l’hégire. Cette nuit de fuite marquera plus tard la première année du calendrier musulman. Durant cette période, miracle. Cependant, il demanda un signe tangible pour convaincre son peuple que c’était bien Dieu qui l’avait envoyé. La réponse reçue affirma que le Coran était précisément le signe demandé.  Le Prophète salla1 considérait les Ecritures juives et chrétiennes comme des livres d’inspiration divine authentique, cependant, il estimait que les juifs et les chrétiens en avaient donné de fausses interprétations allant jusqu’à en déformer le contenu.
Quant à lui, il prétendra avoir été envoyé directement par Dieu afin de conduire les gens vers la foi véritable, celle d’Abraham (Al-Hanif)
salla1.  Il imite les juifs qui, pour prier, se tournent vers Jérusalem, il est tout disposé à gagner l’allégeance et le soutien de ces derniers.

6. SÉJOUR À MÉDINE
Dans sa nouvelle ville de résidence, Mohammed fait édifier la première mosquée (al-masjide an-nabawi). Un jour de vendredi, il y prononce son premier sermon. La situation politique à Médine étant passablement confuse, il prend bientôt entre les mains la direction des affaires aussi bien religieuses que politiques. Le nombre de ses disciples ne cesse de croître. On dit qu’il exerce une autorité prudente, ramenant paix et ordre au sein de la ville anarchique.

Il cherche aussi l’appui des juifs pour l’aider dans son entreprise. La sourate 2:.257 dit qu’il ne doit point exister de contrainte religieuse. Bien que certains juifs l’assurèrent que son apparition avait été prédite dans l’Ecriture, attestation qu’il cherchait d’ailleurs avidement, la majorité des juifs observa à son égard une prudente neutralité. Les juifs ne pouvaient croire qu’il fut leur messie, lequel, selon les prophéties de l’Ancien Testament, devait être issu de la famille royale de Daoud (David). Lorsqu’il se rendit compte de l’attitude plus que réservée des juifs à son égard, il les traita d’hypocrites. On lui répliqua que son avènement n’était nullement prédit dans leur Thora, il se contenta alors de les accuser de falsifier leurs propres écrits, non pas d’avoir substitué d’autres, inauthentiques, mais d’avoir omis de mentionner ce qui se référait à sa personne.

7. PROGRÈS ET AFFERMISSEMENT
A Médine, il n’est plus un prédicateur isolé, mais un véritable chef politique et religieux, il communique à ses fidèles son idéal d’une religion purifiée des pratiques païennes, adorant non pas des idoles, mais le Dieu véritable Unique. Le culte de celui-ci devait unir entre elles toutes les tribus arabes de la péninsule. Il se mit ainsi à réformer la législation de la cité et, à partir de l’an 624 de notre ère, à entreprendre une campagne contre les Mecquois, marquée par les événements suivants:
- Une victoire (Badr)
- Une défaite (Ohod)
- Le blocus de Médine que les assiégés entourèrent d’un grand fossé (Al Khandaq)
- Une série de négociations, de compromis,
- Finalement, en 630, la prise de La Mecque avec 10.000 fideles.
Mohammed
salla1 s’assurait un onzième mariage avec la fille d’un chef mecquois, concluant les dernières alliances dont il avait besoin pour asseoir son autorité.

En habile politicien, il ne supprima pas le pèlerinage païen à La Mecque, où l’on adorait la pierre noire. Ce pèlerinage était un véritable symbole d’union, puisque toutes les tribus nomades s’y retrouvaient. Le premier pèlerinage exclusivement musulman eut lieu en 632 sous les auspices mêmes du Prophète Mohammed salla1 Durant toutes ces années, Mohammed salla1 se mit à former une communauté de gens unis non par les liens du sang, comme c’était le cas dans une société traditionnelle arabe, mais par la foi en Allah et en son apôtre.

C’est à Médine que Mohammed élaborera sa doctrine religieuse. D’autres  » révélations  » lui viendront durant des moments d’intense transe, les descriptions qu’il a faites de ces rencontres, mémorisées et enregistrées par ses disciples, seront recueillies plus tard pour former le livre sacré de l’Islam, le Coran. Tandis que s’accroit le nombre des adeptes, le Prophète entreprend une série de guerres de vengeance.
En 628, les Mecquois donnèrent l’accord de laisser ses disciples effectuer un pèlerinage à la Kaaba, laquelle, aux yeux de la nouvelle religion, passe pour être toujours un lieu saint.
Deux ans plus tard, le Prophète y conduit une armée de dix mille hommes, remportant une éclatante victoire sans verser une seule goute de sang, et en en prenant le contrôle total.

La dixième année de la mission, en 620, le Prophète éprouvera deux pertes.
Son onde Abu Talib, qui l’avait soutenu et protégé, quoique n’ayant pas adhéré à la doctrine, meurt en cette année. Mourra aussi Khadija, son épouse. Plus de Cinque ans après la mort de cette dernière, Mohammed cherche la consolation en épousant Aïcha, la fille de son ami Abu Bakr, qu’il ne prendra chez lui que trois ans plus tard comme épouse favorite.

8. LA MORT DU PROPHÈTE salla1
Déjà atteint par la maladie qui devait mettre fin à ses jours, Mohammed
salla1 conduisit le pèlerinage de 632. Ce fut le grand défilé du triomphe de l’Islam. Dans une homélie mémorable, le Prophète rappelle à la communauté les fondements de l’Islam et, du haut d’un rocher, proclame de sa voix affaiblie, mais amplifiée par celle de Bilal, le premier « moathin » de l’Islam: « 0 Hommes, le Satan a désespéré d’être adoré sur cette terre qui est la vôtre, mais il se contentera des concessions que vous lui feriez dans vos actions, méfiez-vous de lui pour votre religion… 0 Hommes, écoutez mes paroles et peser-les, car j’ai accompli ma vie et je laisse en vous ce par quoi vous éviterez à jamais l’égarement, si vous y êtes fidèles, une loi claire, le livre d’Allah et la tradition de son Prophète. Ecoutez mes paroles et pesez-les. Sachez que tout musulman est un frère pour un autre musulman, et que les musulmans sont frères, qu’il n’est licite pour un homme sur la part de son frère que ce que celui-ci lui donne de son plein gré. Ne faites point tort à vos propres personnes. » Puis il demande à la foule..  » Ai-je remplis ma tâche ?  » Par Allah, oui répond la foule . le Prophète Mohammed salla1 dit :  » Par Allah, je rends témoignage!… Aujourd’hui, le temps revient au point où il était , le jour où Dieu créa les cieux et la terre !  » Ce fut son dernier pèlerinage. Il rentrera à Médine, conscient de la proximité de sa fin.


Frappé d’une pleurésie, il mourra à Médine, le 8 juin 632. Il sera enterré sur place, sous la chambre où se trouvait son lit de mort. Cette pièce fut par la suite rattachée à la mosquée. La légende raconte que Fatima, sa fille radiallahanha, prit un peu de la poussière couvrant le cercueil et s’écria:  » Lorsqu’on a senti la poussière de sa tombe, peut-on encore prendre goût aux parfums les plus exquis ? « 

9. APRÈS LA MORT DE MOHAMMED salla1
Les luttes au nom de l’orthodoxie commencent après la mort du Prophète. Elles n’ont guère cessé. Engagées au nom de la pureté de la loi islamique et du retour aux sources, elles reflètent aussi des rivalités pour l’accession au pouvoir. Sur les quatre premiers califes (Al-kholafa’a rachidin), trois connaissent un sort tragique.

Abu Bakr Siddiq radiallahanhou (632-634) se définit comme calife ou  » Successeur de l’envoyé de Dieu « 

Omar ibn Alkhatab radiallahanhou (634-644) s’attribue le titre d’Amir al Mouminine, ou commandeur des croyants. C’est lui qui entame les grandes chevauchées à la tête des cavaliers d’Allah, soldats-prédicateurs qui recourent au Coran autant qu’à l’épée, mais il meurt percé du poignard d’un esclave chrétien.

Outhman ibn Affan (644-656)

Ali ibn Abi Talib radiallahanhou (656-661) seront également assassinés. Ces déchirements n’empêchent pas l’Islam d’étonner par ses audaces et sa fulgurante progression. En un siècle, se constitue un des plus vastes empires du monde, il s’étend du Tage à l’Indus, de l’océan Atlantique à la mer d’Aral, des Pyrénées au Sahara. Repoussés à Poitiers en 732, les Maures font de l’Andalousie un joyau et de la Sicile un jardin. Malgré ses divisions, l’Islam est pendant plusieurs siècles le seul grand foyer de civilisation avec la Chine. Damas, Bagdad, Samara, Samarkand, Boukhara, Le Caire, Kairouan, Bougie, Tlemcen, Fès, Marrakech, Grenade, Cordoue… sont des centres de création qui illustrent le  » miracle arabe  » comme il y a eu dans l’Antiquité le  » miracle grec « 

Alors que l’Islam connaît de nombreux schismes et s’étend sur une multitude de peuples, c’est la permanence de l’unité dans la foi et dans le rite qui l’emporte et s’impose, sans empêcher cependant le génie propre à chaque région de s’exprimer. L’art en est profondément marqué. Des minarets carrés d’Andalousie et du Maghreb aux minarets-fuseaux du Caire ou d’Ispahan, ce ne sont que variations sur un même thème. Le Coran n’interdit pas formellement la reproduction de la nature dans l’œuvre d’art (le Prophète aurait porté une tunique dont le bas était brodé de palmiers et d’animaux), mais il prescrit de détruire les idoles. C’est ainsi que l’abstraction.

Au vingtième siècle, l’Islam devient un bouclier pour les peuples colonisés. A l’heure de la décolonisation et des indépendances, il est vécu comme une religion du Tiers monde qui valorise ses adeptes. Il a su profiter des bouleversements économiques et des  » ruptures sociales  » pour substituer une forme de vie communautaire, à une autre devenue anachronique.

Face à un Occident laïcisé et à un monde communiste qui professe un athéisme militant, il apparaît beaucoup comme un recours et un refuge. Il emporte surtout l’adhésion parce que sa foi est simple… Cependant, l’Islam, qui n’est pas seulement une foi, mais aussi une civilisation, un mode de vie et une culture, s’aura t-il relever le défi du siècle, réaliser la symbiose entre religion et développement, tradition et modernité ?

L’Encyclopédie Britannica le proclame (l’Homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre.)

George Bernard Shaw a déclaré que si Mohammed vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation aujourd’hui.

Thomas Carlyle fut tout étonné qu’un seul homme, d’un seul tour de main, pût souder des tribus ennemies et des Bédouins nomades en une nation, la plus puissante et la plus civilisée qui soit, et ce, en moins de 20 ans.

Napoléon et Gandhi rêvaient inlassablement d’une société de la même trempe que celle forgée par cet homme en Arabie il y a 13 siècles.

En effet, nul autre humain n’accomplit autant dans les domaines aussi variés de la pensée et du comportement humains, et dans un temps aussi limité, que Mohammed . illettré, il était cependant un enseignant des nations, un réformateur social, un guide moral, un penseur politique, un génie militaire, un colosse de l’administration, un ami sincère, un compagnon merveilleux, un époux dévoué, un père affectueux – tout cela en un seul homme.


Aucune personnalité de l’histoire ne put le surpasser ou même l’égaler, dans n’importe quel domaine de la vie

 

Qui est le Prophète Mohammed (SAW)?

Classé dans : Mohamed — Fouad Ahmed @ 3 h 24 min

Introduction
Environ 600 années après le départ du prophète Issa (Jésus) , comme Allah n’avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l’obscurité (al jahl). Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes. Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc… Ils consommaient des boissons alcoolisées et s’adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition. On avait cessé d’adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu’un Messager vienne de la part d’Allah pour guider à nouveau l’humanité vers le chemin de la Vérité.


Sa naissance
C’est alors à la Mecque, que le prophète
Qui est le Prophète Mohammed (SAW)? dans Mohamed Salla est née et Sa naissance fut très probablement le lundi 12 du mois de « Rabi Al-awwal » de l’année de l’éléphant.

Généalogie du prophète Salla dans Mohamed voir le lien puis clickez dessus pour agrandir

Lors de la naissance de Mohammed rial Narrow »>, plusieurs événements eurent lieu à travers le monde, ainsi le palais de l’empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s’éteignit.


Sa Garde
Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammed
Salla. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu’après sa mort, Mohammed serait confié à l’un d’eux : Abou Talib. Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que Mohammed n’avait que 8 ans. Abou Talib était l’oncle de Mohammed Salla. Il avait une famille nombreuse mais malgré personne ne voulu recueillir Mohammed Salla. Pour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu’en Syrie (le Châm) pour faire du commerce.


Un Signe
Lorsque Mohammed
Salla fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Talib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammed voulut l’accompagner mais Abou Talib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l’emmener avec lui. Ce fut son premier voyage vers la Syrie. Ce fut à l’occasion de ce voyage qu’il rencontra un moine nommé « Bahira » qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l’évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Talib de ramener Mohammed rapidement vers la Mecque et de bien veiller sur lui.


Mohammed
Salla avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de la Mecque l’appelait « Al-Amine » (le digne de confiance).

Khadija Binte Khouwaïlide radiallahanha
Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s’appelait Khadija (qu’Allah l’agrée). Elle faisait du commerce à la Mecque mais aussi en dehors de l’Arabie, par l’intermédiaire d’autres personnes. Quand elle apprit que Mohammed était l’homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d’un salaire. Mohammed accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara ( une servante de Khadija, qui les accompagnaient) constata aussi lors de ce voyage d’autres signes étranges concernant Mohammed . Elle en fit alors part à Khadija (qu’Allah l’agrée) à son retour.

Khadija radiallahanha était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l’oncle de Mohammed pour lui faire part de son désir d’épouser Muhammad. La demande ayant été acceptée, Mohammed , était alors âgé de 25 ans lorsqu’il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans. Elle a vécu plus d’un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammed n’épousa pas d’autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s’appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s’appelaient Zaïnab, Oum Kalthoum, Roqayyah et Fátima.


La Révélation

hira-300x179  Avant la première révélation, il avait l’habitude de se rendre dans une grotte au mont « Hirâ » pour louer dieu. Ce fut là , pendant une nuit du mois de Ramadan, à l’âge de 40 ans que soudainement Mohammed Salla perçut une présence, dans le silence de la nuit. Une voix se fit entendre : « Lis! » Mohammed Salla était bouleversé. « Je ne sais pas lire lorsque la voix répéta l’ordre c’est comme si la terre s’était mise à trembler : « Lis ! » que dois je lire? » Puis soudain, il se sentit comme libéré.

 

iqra  Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé 1Il a créé l’Homme d’un caillot de sang 2Lis car ton Seigneur est le Très Généreux 3Qui a instruit l’Homme au moyen du Calame, de la plume  4Il lui a enseigné ce qu’il ne savait pas 5  (Sourate L’adhérence « Al-Alaq » – Verset 1-5)

 

 

 

 

 

Ce furent les Cinque premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel ,qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. Mohammed était envoyé à l’Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu.


Son Message
L’aimé d’Allah (Habiboullah), comme il fut surnommé, reprocha aux Mecquois leurs idoles les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie. Comme réponse il fit face à la torture et l’oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, il lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais Mohammed (paix et bénédictions) refusa et dit:   » Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite et la Lune sur ma main gauche Je ne renoncerais pas à mon Message  » Et quel était son message ? Son message était : Ô vous les gens ! Dites il n’y a de Divinités que Dieu vous réussirez !


Les Persécutions
Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l’objet de persécutions dès les premiers temps de l’Islam. On riait et on se moquait d’eux, et comme si cela ne suffisait pas, les non croyants avaient même recours à des attaques et à des tortures physiques. Quelques centaines de musulmans réussirent à quitter la Mecque, abandonnant leur maison, cherchant refuge en Abyssinie voisine, terre chrétienne, et ceux qui restèrent, subirent des persécutions de plus en plus violentes. Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Ils contraignirent le prophète et ses compagnons à vivre dans un endroit isolé de la ville, et aucune provision ne leur parvenait.


Son Heure
Après plusieurs années, Mohammed
Salla et ses disciples purent enfin retourner à la Mecque, où ils pardonnèrent à leurs ennemis. Avant que Mohammed Salla ne meure, à l’âge de soixante-trois ans, la majeure partie de la Péninsule Arabe était devenue musulmane, et moins d’un siècle après sa mort, l’islam s’était propagé jusqu’en Espagne à l’ouest, et aussi loin qu’en Chine à l’est. Parmi les raisons qui expliquent la propagation rapide et pacifique de l’islam, il y a la vérité et la clarté de sa doctrine. L’islam appelle les gens à ne croire qu’en un seul Dieu, qui est le Seul qui mérite d’être adoré.


Le prophète Mohammed
Salla était un parfait exemple d’un homme honnête, juste, clément, compatissant, véridique et brave. Bien qu’il fût un homme, il était très loin d’en avoir les mauvaises caractéristiques, et il luttait et faisait tous ses efforts par amour pour Dieu et pour Sa récompense dans l’au-delà. De plus, dans toutes ses actions et ses relations avec les gens, il avait toujours la crainte de Dieu et le souci de Lui plaire.


Abou Bakr radiallahanhou, le véridique dit ceci :
 » A quiconque adorait Mohammed, j’annonce la mort de Mohammed.
Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais « 

 


 

L’islam

Classé dans : L'islam — Fouad Ahmed @ 3 h 03 min

L'islam dans L'islam images3

L’Islam est bien plus qu’un ensemble de croyances ou de dogmes et de pratiques cultuelles qui constituent les rapports de l’homme avec Dieu en effet, l’Islam englobe tous les aspects de la vie. C’est pourquoi le mot religion tel qu’il est perçu dans la langue française est partiellement inadéquat à la traduction du mot arabe Dine, malgré tout, dans un souci de simplicité, nous utiliserons le mot religion dans notre traduction.
L’Islam est la religion avec laquelle Allah a envoyé Mohammed

Allahjjh dans L'islama parachevé les messages antécédents avec l’avènement de l’Islam, et complété Sa religion pour Ses serviteurs et les a comblés de Son bienfait en agréant l’Islam, n’acceptant ainsi de personne une autre religion.

Allah jjha dit :
« Mohammed n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient »
(Sourate Al Ahzab V. 40)

Allah jjha dit :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée pour vous l’Islam comme religion »
(Sourate Al M’aida V. 5)

Allah jjha dit aussi :
« Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam »
(Sourate Al ‘Imrane V. 19)

Allah jjha dit :
« Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants »
(Sourate Al ‘Imrane V. 85)

Et le Prophète salla1a dit :
« Mon cas et celui des Prophètes qui m’ont précédé est pareil au cas d’un homme qui a bâti une maison, l’a embellie et ornée, laissant vacante la place d’une brique. Les gens viennent en faire le tour, l’admirent et disent Dommage ! Pourquoi n’a-t-on pas mis cette brique ? Eh bien, je suis cette brique ! Je suis le sceau des prophètes ! »
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim)

Ainsi, Allah ordonne à l’humanité tout entière de prendre l’Islam comme religion.

Allah jjha dit :
« Ô gens! Je suis, pour vous tous, le messager d’Allah qui est le Possesseur de la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Allah, et en Son messager, le prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés »
(Sourate Al A’raf V. 158)

Dans l’authentique de Mouslim d’après Abu Houraïra, le Prophète salla1a dit :
« Je le jure par Celui qui possède l’âme de Mohammed entre Ses mains, quiconque parmi les juifs et les chrétiens entend parler de ma personne et ensuite meurt sans croire au message avec lequel j’ai été envoyé, fera parti des gens de l’Enfer »

La foi en Islam consiste donc à approuver ce qu’a apporté Mohammed avec acceptation et obéissance (c’est à dire, avec soumission et satisfaction totale), et ce n’est pas une simple croyance verbale comme le pensent certaines personnes. C’est pourquoi Abou Taleb n’a pas cru au prophète, son neveu, bien qu’il ait reconnu la véracité de son message et qu’il ait témoigné que l’Islam était la meilleure religion.

En effet, la religion islamique comprend tous les avantages que possédaient les religions précédentes tout en se distinguant de celles-ci par le fait qu’elle soit convenable en tout temps, en tout lieu et à toute nation.

Allah jjha dit :
« Et sur toi Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui »
(Sourate Al M’aida V. 48)

L’explication que l’Islam soit convenable en tout temps, en tout lieu et à toute nation, consiste à croire que le fait de s’y attacher fortement n’infirme pas le bien-être de la nation qui suit cette religion.

Au contraire, par l’Islam la société sera corrigée et trouvera l’équilibre, la tranquillité et le bonheur. Et cela ne signifie pas, comme le revendiquent certaines gens, que l’Islam est soumis au temps, au lieu, et aux nations.

Certes, l’Islam est la religion de Vérité, Allah a garanti la victoire et la gloire à celui qui s’y attachera fortement et véridiquement :

Allah jjha dit :
« C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de Vérité, pour la placer au dessus de toute autre religion, en dépit de l’aversion des associateurs »
(Sourate Es Saf V. 9)

Allah jjha dit
« Allah a promis à ceux d’entre vous qui ont cru et pratiqué les bonnes œuvres qu’Il leur donnerait la succession sur terre comme il l’a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu’Il a agréée pour eux. Il leur changerait leur ancienne peur en sécurité. Ils M’adorent et ne M’associent rien et celui qui mécroit par la suite, ce sont ceux-là les pervers »
(Sourate En Nour V. 55)

L’Islam est aussi une religion complète dans sa croyance et dans ses lois

1 — Il appelle à l’unicité d’Allah (Et Tawhid) et interdit l’association :
Allah jjha dit :
« Ô gens ! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ne Lui cherchez donc pas des égaux… »
(Sourate El Baqara V. 21-22)

D’après Mou’adh Ibno Jabal radiallahanhou:
le Prophète salla1a dit :
« Le droit d’Allah sur Ses serviteurs est qu’ils L’adorent seul sans rien Lui associer. Et le droit des serviteurs sur Allah, est qu’Il ne châtie pas qui L’a adoré seul sans rien Lui associer… »
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim)

2 — Il appelle à la véracité et interdit le mensonge :
Allah jjha dit :
« Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques »
(Sourate At Tawbah V. 119)

Abdallah ibn Masud radiallahanhoua rapporté que :
le Prophète salla1a dit :
« La véracité mène à la piété, et la piété conduit au Paradis. L’homme ne cesse d’être véridique jusqu’à ce qu’il soit inscrit véridique auprès d’Allah. Le mensonge conduit à la turpitude, et la turpitude conduit à l’Enfer. Et certes, l’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’il soit inscrit menteur auprès d’Allah. »
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim)

3 — Il appelle à la justice et interdit l’oppression :
La justice : C’est établir l’égalité entre les choses similaires (semblables), et faire la différenciation entre celles qui ne le sont pas.

La justice, ce n’est pas établir l’égalité absolue comme certains l’affirment en disant : L’Islam, c’est la religion de l’égalité, car établir l’égalité entre les choses différentes n’est rien d’autre qu’une injustice. L’Islam ne reconnaît pas ceci et il reconnaît encore moins celui qui commet cette injustice.

Allah jjha dit :
« Les injustes n’auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté »
(Sourate Ghafir V. 18)

D’après Jabir ibn ‘Abdullahradiallahanhou, le Prophète salla1a dit :
« Redoutez l’injustice, car elle sera ténèbres le Jour de la Résurrection… »
(Rapporté par Mouslim)

4 — Il appelle à l’honnêteté et interdit la déloyauté :
Allah jjha dit :
« Certes Allah vous commande de rendre les dépôts (tout ce qui est dû à autrui) à leurs ayants-droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu’Allah vous fait »
(Sourate En Nissa V. 58)

D’après Abu Houraïra radiallahanhou, le Messager d’Allah salla1a dit :
« Les signes qui caractérisent l’hypocrite sont au nombre de trois, Lorsqu’il parle, il ment, lorsqu’il promet, il ne tient pas sa promesse, et lorsqu’on lui confie un dépôt, il ne le restitue pas »
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim)

5 — Il appelle à la fidélité et interdit la trahison :
Allah jjha dit :
« Ô les Croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements »
(Sourate 5 El M’aida V. 1)

Allah jjha dit :
« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements »
(Sourate 17 Al Isra V. 34

Abdullah ibn Amr ibn al-Aas radiallahanhou rapporte que :
le Prophète salla1a dit :
« Quiconque est caractérisé par ces quatre choses est un hypocrite ; et celui qui est caractérisé par l’une d’elles a un signe d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse, Si on lui confie un dépôt, il ne tient pas son engagement, lorsqu’il parle, il ment, lorsqu’il fait un pacte, il le trahit ; et lorsqu’il se querelle, il est de mauvaise foi ».
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim )

6 — Il appelle au bon comportement envers les parents et interdit l’ingratitude envers eux :
Allah jjha dit :
« Et ton Seigneur a décrété, N’adorez que Lui, et marquez de la bonté envers les père et mère, Si l’un d’eux ou tous deux atteignent la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point, Fi ! (signe d’exaspération, voire de mépris) et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dit, Ô mon Seigneur, fais leur à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé lorsque j’étais tout petit »
(Sourate El Isra V. 23-24)

Abdallah Ibn Amar Ibno al-Aaç radiallahanhou rapporte que :
le Prophète salla1a dit :
« Les grands péchés sont : L’association (Ec Chirk), l’ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux serment. »
(Rapporté par El Boukhâri )

Et Abu Houraïra radiallahanhou rapporte que :
le Prophète salla1a dit :
« Qu’il soit humilié ! Qu’il soit humilié ! Qu’il soit humilié ! Celui qui dont le père et la mère, ou l’un d’eux, atteignent la vieillesse auprès de lui, et ne les traite pas avec bonté, n’entrera jamais au paradis. »
(Rapporté par Mouslim)

7 — Il appelle à préserver les liens familiaux et interdit de les rompre :
Allah jjha dit :
« Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens familiaux. Certes Allah vous observe parfaitement »
(Sourate En Nissa V. 1)

Joubeïr Ibno Mout’ime radiallahanhou rapporte que :
le Prophète salla1a dit :
« N’entrera pas au Paradis celui qui rompt les liens familiaux. »
(Rapporté par El Boukhâri et Mouslim)

8 — Il appelle à être bon avec ses voisins et interdit de leur nuire :
Allah jjha dit :
« Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers vos père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le partenaire et le voyageur, et ceux qui sont sous votre gouverne, car certes, Allah n’aime pas le présomptueux et l’arrogant »
(Sourate En Nissa V. 36)

En somme, l’Islam appelle aux nobles caractères et interdit tout mauvais comportement, et il exhorte à faire des bonnes œuvres et interdit toute mauvaise action :

Allah jjha dit :
« Certes Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la tyrannie, Il vous exhorte afin que vous vous souveniez »
(Sourate An Nahl V. 90

 

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